Depuis l’emménagement, chacun vient apporter son temps, ses connaissances, ses graines ou ses plants récupérés de ci de là pour donner vie au potager. C’est aussi l’occasion pour les enfants (et les grands) de mettre la main à la terre.
Des restes de treillis et un weekend bricolage ont permis de monter des structures pour faire grimper des concombre, haricots et courges.
Pour les haricots grimpants, des perches de bambous viennent façonner un superbe tipi où les tiges commencent à s’enrouler. Sous leur ombre, des salades et des choux s’épanouissent tandis que les tomates fleurissent.
Pas de pesticides dans le jardin et pourtant on nous envie nos planches sans escargots et limaces.
La recette : une famille de hérissons qui travaille la nuit. Après s’être fait déloger malencontreusement lors d’un nettoyage des tas de bois de chantier, elle s’est établi quelque part dans nos massifs, à l’abri entre bambous et cornouillers. De jour, ce sont les grives et merles qui prennent le relais, en échange de quelques framboises chinées dans la haie de petits fruits.
Les fruits du jardin
Le long des murs, pour camoufler la clôture béton, des cassis, framboisiers et casseilles font le bonheur des habitants (et des oiseaux) pour les gouters et les desserts. Le poirier, planté il y a 2 ans, nous offrira quelques fruits à l’automne.